Besoin irréprésible, envie incompréhensible ♦ Damon

It's always a pleasure

« S'il n'est pas possible de ne pas penser à quelque chose, il reste encore possible de penser à autre chose. »

05:00. Il était 5 heures, 5 heures du matin. Mais elle n’arrivait pas à dormir, sa tête ne cessait de réfléchir, son corps refusait de se détendre. Alors elle avait enfilé un peignoir en soie et elle était sortie, montée sur ses escarpins satinés, d’un violet aussi prune que sa chemise de nuit, petite robe légère en soie marquant ses formes, avec un petit décolleté sculpté dans la dentelle. Sa garde-robe regorgeait de tenues de ce style, excluant tout jogging ou t-shirt trop simple. Elle avait été élevée ainsi..

Les couloirs étaient vides, tout le monde dormait encore. Elle les arpenta en silence, ne laissant même pas ses tacons résonner contre le marbre. L’air froid de la nuit caressa sa peau brûlante, ce qui l’apaisa presque instantanément. Toutefois, à l’intérieur, ça continuer à bouillir, les pensées fusaient dans sa tête, et son estomac en était tout retourné tellement le calme faisait défaut dans ses entrailles. Ses pas la guidèrent inconsciemment vers la salle d’entraînement. C’était un endroit qu’elle affectionnait particulièrement, un petit havre de paix éloigné de tous les autres étudiants, comme une île déserte dans laquelle elle aimait se réfugier. Là-bas, elle pouvait se dépenser, frapper le mannequin pour évacuer sa rage, faire un parcourt du combattant pour canaliser son énergie, s’exténuer à grimper à la corde pour faire noyer sa mélancolie dans l’effort et la douleur physique.

Elle laissa donc tomber sa robe de chambre dans un coin, et s’avança vers le punching ball. Ces derniers temps, ce morceau de tissu rembourré était devenu son meilleur ami, celui avec lequel elle partageait toutes ses peines et ses souffrances. Celui qui l’écoutait, sans protester, fidèle confident d’une confidence muette. D’une confidence corporelle. Il n’y avait pas de début, pas de fin, il y avait simplement des coups, une droite, un kick, coup de pied coup de point, pirouette et pas chassé. A vrai dire c’était comme une chorégraphie, la danse de la rage, un cri intérieur marquant le tempo, une cascade de pensées nuançant les triplettes et tilt bolchange.

Rapidement, sa robe de nuit lui colla à la peau, tout comme ses cheveux, mouillés, qui venait se nicher dans son cou. Tout son corps était en sueur, ses joues rougies. Mais elle ne s’arrêterait pas, pas de si tôt. La calme n’était pas encore tout à fait revenu dans sa tête, et elle avait besoin de cogner, de frapper de toutes ses forces, peu importe si cela faisait mal, peu importe si le lendemain elle aurait des bleus. Elle avait juste besoin d’oublier, oublier qui elle était, oublier ce qu’elle faisait et pourquoi. Oublier, juste un instant, que sa vie, c’était ça, frapper bêtement dans un objet inanimé qui n’avait rien demandé.

[comment veux tu que ma réponse ressemble à quelque chose après un truc aussi beau ? XD]

Les insomnies sont les reflets de la détresse interne lui avait on dit, il y avait déjà quelques années. Cette nuit, plus que toutes les autres nuits il comprenait enfin complètement la portée de ces mots. Ce qui ne l'empêchait pas d'en être sujet ! Toute la nuit il avait cherché le sommeil, passant le temps comme il le pouvait mais les films et les livres n'avaient pas suffit à l'apaiser. A quatre heure du matin il avait fini pas s'allonger sur son lit, attendant un sommeil qui ne venait pas en regardait les fissures de son plafond. Evidemment cela n'avait pas marché, lui avait seulement permis de réfléchir un peu, de faire le point peut être. Cette conclusion à ces pensées ne l'avançait pas outre mesure : savoir ce qui ne va pas ne permet pas d'en guérir. Il finit par se lever. Ruminer ses pensées ne le sauverait pas de ce sommeil qui tardait à venir. Il fallait qu'il bouge, qu'il se dépense, qu'il oublie ces pensées obscures et pour ça il ne connaissait qu'un remède : le sport. Depuis toujours il se réfugiait dans les salles de sport pour oublier : oublier ce qu'il était, oublier sa différence, oublier le monde, parfois si cruel... Simplement oublier... Il se demandait parfois pourquoi les gens désiraient tant soigner la maladie d'Alzheimer alors que tous ne rêvaient que d'oublier. Était-ce pas jalousie, par envie ?

Il enfila une veste, mit ses chaussures et se dirigea vers la salle de combat, peut être son endroit préféré. De tout ce château aux pièces splendides, il avait toujours préféré cette salle moderne sentant la sueur et parfois même le sang, cet endroit qui, au fond, sentait la vie, dans toute sa réalité. En arrivant dans le couloir menant à la salle de combat, il entendit des bruits de coups. Étonnant à 5h30 du matin. Apparemment il n'était pas le seul à être victime d'insomnie. Par simple curiosité il regarda par le hublot dans la porte.

Demetria. Un simple prénom qui avait pourtant tant de significations pour lui. Son ex, son amie. Bien plus au fond. Une amitié tellement fusionnelle que parfois la limite était mince entre amour et amitié. Ils l'avaient franchi une fois. Cela avait mal tourné. Il n'y avait pas grand chose à ajouter.

La porte grinça lorsqu'il la poussa et Demetria, en sueur, se retourna. Damon ne put s'empêcher de remarquer que la jeune femme était dans une nuisette qui, avec la sueur, lui saillait parfaitement, moulant un corps pour le moins parfait. Elle aussi le regardait des pieds à la tête, sans un mot. Il était bien incapable de deviner les pensées qui traversaient l'esprit de la jeune femme en cet instant. Ils se fixaient en silence, sans qu'aucun des deux ne se décide à bouger. Finalement, Damon rompit le charme en s'emparant de strip dont il s'entoura les mains. Il était venu dans un but précis après tout. D'un regard, il l'invita au combat.
Tout au long de ce moment, pas un mot n'avait été prononcé.

Un grincement la fit sursauter, et elle se retourna brusquement, points levées, chien de chasse au poil hérissé. Ses muscles se décontractèrent aussitôt qu’elle reconnu le nouvel arrivant ; Damon. Elle dut avaler sa salive, ayant oublié de respirer l’espace de quelques instants. Bien qu’aujourd’hui ils fussent redevenus amis, elle ne savait jamais vraiment quelle attitude adopter. Ils avaient partagé tellement de choses que c’était dur de faire semblant qu’il ne s’était rien passé. Tous les deux, c’était un amour fusionnel, plus que de l’amour, du désir charnel, une tentation forte, une séduction naturelle. S’ils n’étaient pas si différents sur le plan moral – ou alors étaient-ils au contraire trop semblables ? – ils auraient pu être parfait l’un pour l’autre. Les mots étaient inutiles entre eux, un regard, un geste, parfois même juste un soupire, et ils savaient à quoi s’attendre, ils savaient ce à quoi l’autre pensait. Mais quand ils avaient formé un couple, il y avait eu tant de prises de têtes, tant de larmes, qu’ils avaient préféré redevenir amis. Seulement, elle ne pouvait s’empêcher de se rappeler, en le voyant, comment était son corps, sous les vêtements, si bien taillé, avec la peau ferme, et elle se souvenait aussi de ses baisers, ardent, parcourir son corps à elle qui brûlait dans ses bras, qui fondait, qui aimait. Elle devait se forcer à penser à autre chose pour chasser ces images, ces sensations. Mais souvent c’était plus fort qu’elle, elle ne le contrôlait pas, et son souffle s’accélérait, rien qu’en imaginant ce que ça avait été, autrefois.

Parfois elle se demandait même ce que ça aurait pu être, s’ils étaient toujours ensemble, s’il y aurait toujours cette magie, cette étincelle, cette envie de l’autre. Il lui arrivait aussi de se demander à qui était la faute en fin de compte, si, en changeant ceci ou cela, ça aurait pu fonctionner. Mais c’était du temps perdu. Ils étaient amis maintenant, n’est-ce pas ? Et les amis ne rêvent pas de s’embrasser, de s’étreindre ; c’est malsain. Non, ils étaient amis désormais, et elle devait s’y faire, accepter qu’il n’était plus à elle.

Il l’invita à se battre. Elle esquissa un sourire narquois, tout en s’avançant vers lui. Ca serait toujours plus amusant de donner des coups à un engin qui ne répondait même pas. Elle se mit dans en position, fléchissant légèrement les genoux, rehaussant ses poignets devant son visage. Et elle attaqua. Il esquiva, renvoya un coup qu’elle para. Le combat avait commencé, mais, bien qu’amical, c’était un entraînement sérieux et sans pitié, qui ne l’empêchait pas de garder son sourire, tantôt amusé, tantôt prétentieux, mais jamais moqueur ou méprisant. C’était son sourire à elle en fin de compte, celui qui, avec les années, avait fini par illustrer son personnage, une spy d’allure fière qui ne se laisse jamais abattre et qui cache toutes ses émotions derrière une façade d’illusion.

Elle frappait comme si sa vie en dépendait, comme si avec ses poings elle pouvait oublier elle aussi, n'être plus qu'un corps, un amas de muscle, de ligaments, d'os, sans pensées, sans espoir, sans déception, sans détresse, un simple corps. Peut être était-ce également ce qu'il aimait dans les sports de combats : tout se confondait pour ne former au final qu'un tout, les soucis envolé le temps d'un combat, d'un mouvement. Dans ce temps, rien d'autre ne comptait que les poings, les pieds, le souffle, les coups, le monde ne se restreignait plus qu'à ça, simplement. Un soulagement. Elle le frappait et il sentait la colère qui perçait à travers ses coups malgré le visage souriant qu'elle affichait. Elle était en colère, contre le monde, contre lui peut être, en colère contre la fatalité, contre le monde moderne qui l'obligeait à être ce qu'elle ne voulait pas. Peut être même était-elle en colère contre elle-même. Il la connaissait si bien. Et pourtant elle lui restait interdite, pleine de mystère, de secrets qu'elle préférait garder au fond de son âme. Ils lui rongeait l'âme, le coeur et l'esprit, petit à petit. Damon restait interdit face à cette détresse profonde : il avait toujours été effrayé par cela : peur de gêner, peur de tout gâcher, peur de gaffer, il était remplis de doutes. De plus, il connaissant suffisamment la jeune femme pour savoir que jamais elle ne révèlerais ses secrets si on le lui demandait. Aussi il abandonna le cheminement nébuleux de ses pensées pour entrer entièrement dans le combat. Son esprit se vida et il n'y eu plus que pieds, poings, esquive, réplique. Demetria était une des rares personnes à l'égaliser au niveau de la technique de combat.
Lui aussi se lâcha. Car la jeune femme n'était pas la seule à avoir ses secrets : parmi les spies la plupart cachaient précieusement leurs secrets. Lui aussi laissa cours à sa colère. Frappant sans interruptions. Il avait l'avantage : la jeune femme s'était déjà entrainée avant et il avait un corps légèrement plus robuste, bien que la jeune femme n'eut rien à envier à la championne du monde de boxe. Pris dans l'étau de sa colère, il ne se rendit pas compte du coup de pieds qu'il lançait et qui balaya la jeune femme. Aussitôt, toute colère disparut et Damon s'empressa de la rattraper avant qu'elle ne tombe. Ils se regardèrent longuement puis la jeune femme lui donna une baffe qui lui fit voir des étoiles !

Damon ▬ « C'était de bonne guerre. Je suis désolé.»

Et il l'était. Sa colère avait faillit blesser une... Une quoi ? Une amie ? Plus ? Il était perdu, durant cet instant, ce cours instant pendant lequel il l'avait vu basculer, il avait était pris d'une peur qu'il n'avait jamais ressenti avant : une peur exagérée, injustifié, totalement incohérente mais durant ce court instant, il n'avait pas réfléchi, et, seulement guidé par ses sentiments il s'était précipité sur la jeune femme pour la retenir avant qu'elle ne tombe. Maintenant il n'osait plus lever les yeux, craignant la moquerie dans les yeux de son amie, craignant la haine qu'elle ne tarderait pas à éprouver pour lui, celui qui avait tenté de la blesser.

[euhh je sais pas trop trop ce que je fais, mais bon... on verra bien XD]

Pendant un instant, tout sembla basculer. Le regard de Damon avait changé. Au fond, c’était un regard qu’elle connaissait, qu’elle lui avait déjà vu, mais qu’il ne lui avait jamais adressé. Pas à elle. Il le réservait aux ghosts habituellement, ce regard froid et distant, peut-être un peu effrayant, mais surtout mortifiant, celui de la haine, de la colère létale. Cela la déstabilisa, et, baissant la garde, ne pu se protéger du coup qui la projeta quelques mètres plus loin. Elle eut à peine le temps de voir une ombre traverser le regard soudain ranimé de Damon, se sentit tomber, et pourtant ne rencontra pas le contact du sol. C’était quelque chose de beaucoup plus agréable. Quelque chose avait agrippé son bras, l’empêchant de s’écraser contre le tapis.

Dans son souvenir virevoltait encore ce regard presque assassin que le jeune homme lui avait lancé et, même si elle se doutait qu’il ne lui était pas vraiment destiné, elle ne put s’empêcher de lui donner une bonne gifle pour lui avoir infligé ça. Toutefois, ses yeux ne pouvaient se décrocher de ceux de son ami, qui avait d’ailleurs toujours sa main posée sur son avant-bras, ses doigts enlaçant sa peau humide. Il y avait dans les iris du garçon les remords, une sorte d’inquiétude touchante. Sans vraiment savoir ce qu’elle faisait, elle lui releva le menton pour pouvoir le regarder droit dans les yeux, et lui offrit son sourire tendre, celui qui pardonne tout, qui ne demande rien. Sa main resta un moment contre sa joue, sentant la chaleur qui s’en dégageait, résistant à l’appel de ses doigts de glisser le long de son visage, en dessiner les contours. Alors, sentant qu’elle perdait le contrôle, que certaines pulsions enfouies refaisaient dangereusement surface, elle préféra reprendre immédiatement le combat, le repoussant gentiment et le visant avec un coup de pied portant.

Et les voilà repartis de plus belle, bien que cette fois la partie semblait moins engagée, comme inconsciemment plus docile. Malgré tout, à force d’attaquer et reculer, asséner et esquiver, elle commençait à être épuisée, n’ayant pas fermé l’œil de la nuit et donnant tout ce qu’elle avait dans le ventre depuis déjà plus d’une heure. C’est pourquoi elle proposa une pause, le temps d’aller boire, peut-être d’avaler un petit quelque chose avant de faire une crise d’hypoglycémie. Elle sortit donc de la salle quelques instants pour se passer le visage sous le robinet. Ca faisait du bien, un peu de fraicheur contre sa peau ardente. Elle attrapa une serviette, s’épongea légèrement la nuque et le front, et revint à la salle d’entraînement. Pendant son absence, Damon en avait profité pour retirer son T-shirt trempé. Et, quand elle arriva, elle dut se retourner derechef, des bouffées de chaleur l’envahissant déjà, comme si elle venait de voir quelque chose de défendu. Il lui fallut compter mentalement jusqu’à 10 pour reprendre ses esprits et se persuader qu’elle lui était totalement indifférente. Elle lui fit à nouveau face, en espérant qu’il n’ait pas remarqué son comportement pathétique. Et, encore une fois, ils se mirent au centre de la pièce, prêt à se battre à nouveau.

Les coups fusaient de partout, mais on sentait la fatigue dans leurs musques, leurs gestes étaient moins précis, leur défense plus ramollie. Soudain, alors qu’il essayait de la renverser, son talon se cassa, et elle tomba en se tordant la cheville, entraînant Damon dans sa chute. Un petit cri lui échappa, ne s’attendant pas à être trahie par l’un de ses appuis principaux. A terre, elle regarda sa chaussure cassée, la dévisageant comme s’il s’agissait d’un vilain garnement. Frustrée, elle la retira, l’envoya valser à l’autre bout de la pièce. Puis son regard se reporta sur le jeune homme.

« Elles m’avaient coûté une fortune ! Combien de fois je t’ai dit de ne pas faire pression contre mon pied ! Un talon aiguille s’est fragile ! »

Lui qui pensait que Demetria ne lui pardonnerait jamais, il avait de nouveau été surpris par la jeune femme. C'était une des choses qu'il aimait chez elle, elle avait le don de toujours le surprendre, lui qui prétendait bien connaitre la nature humaine. Elle n'était pas et n'avait jamais été comme les autres spies. Il était un peu comme elle au fond, le seul spy à ne pas venir d'une famille de spies. Malgré le fait qu'il était relativement intégré parmi ses collègues et amis, il y avait toujours cette chose, cette infime petite chose qui lui montrait clairement qu'il n'appartenait pas à ce monde, qu'il n'était pas né pour lui. Jamais vraiment à sa place, il était différent. Demetria l'était également, bien que ce ne fut pas de la même manière. Mais, leurs buts s'opposaient: Damon ne venait pas de ce monde et voulait y entrer alors que Demetria appartenait complètement à celui ci mais voulait s'en échapper. Et pourtant, derrière cette opposition il y avait la même souffrance.

La jeune femme lui leva le menton, vrillant ses yeux dans ceux du jeune homme. Elle souriant tendrement et Damon fini par le rendre son sourire, rassuré. La main de la jeune femme posée sur sa joue, Damon se laissa aller, apprécia ce moment le plus possible, ne sachant que trop bien qu'il ne durerait pas. Il allait fermer les yeux quand il sentit la main sur sa joue bouger. Ses yeux se rouvrirent d'un coup. Elle le repoussa : l'intermède était fini, le combat reprenait.

Coup de pieds, de poings, esquives, ils se battent mais plus avec l'intensité de leur premier combat.La colère a disparut, il ne reste que la technique du combat et deux corps qui se croisent, qui se touche, deux corps qui danse selon une chorégraphie complexe qu'eux seuls peuvent suivre. Il se bat et sourit intérieurement, heureux de cet instant passé avec elle, moment privilégié, moment spécial. Il est heureux mais il se fatigue. Et visiblement il n'est pas le seul. Une goute de sueur coule sur la tempe de Demetria. Elle demande une pause et Damon accepte, lui aussi fatigué. Il n'a pas dormi de la nuit après tout. Il la regarde sortir de la pièce pour se rafraichir. Lui n'a pas amené de serviette aussi enlève-t-il son t-shirt et s'essuie le front avec avant de le jeter dans le coin de la salle. Le froid de la salle sur sa peau trempé de sueur le fait frissonner. Derrière lui la porte grince, il perçoit le courant d'air et se retourne. Lorsque ses yeux tombent sur lui elle se retourne soudain, comme si elle avait oublié quelque chose. Dix secondes plus tard elle s'est de nouveau retourné vers lui. Damon ne peux s'empêcher de se demander la raison de ce comportement. Elle s'avance vers lui, sans lui laisser plus de temps pour réfléchir et leur combat reprend. Mais la fatigue, le manque de se sommeil se voit dans leurs mouvements plus lents que d'ordinaire, plus lourds aussi. Ils se batent et soudain la jeune femme bascule, entrainant Damon dans sa chute. Elle pousse un petit cri de surprise. Elle regarde sa chaussure : talon cassé. Ennervée, elle la jette contre le mur où elle rebondit avant de s'écraser sur le sol. Le regard de la jeune femme se dirige sur Damon. Oups, il sent qu'il va être l'objet de cette frustration qu'il entraperçoit dans le regard de Demetria.

« Elles m’avaient coûté une fortune ! Combien de fois je t’ai dit de ne pas faire pression contre mon pied ! Un talon aiguille s’est fragile ! »

Damon ▬ « Je suis désolé. »

Malgré ses paroles, Damon sourit et son sourire est communicatif car la jeune femme lui sourit également, amusée.

Demetria(lui donnant un tape sur le bras en souriant) ▬ « Arrete, c'est pas drole, c'était un de mes préférés ! »

Damon ▬ « Tu sais bien que c'est pas ma faute ! Mais si tu y tenais tant, je t'en rachèterais, promis ^^ »

Demetria savait qu'à la différence de la plupart des élèves de cette université Damon n'était pas un riche héritier et que cela signifiait beaucoup. Le jeune homme l'a regardait, innocemment, mais dans son regard, une lueur tout ce qu'il y a de plus sérieux perçait.

» J'ai pas besoin de toi, pas besoin de tes bras .. | ANDREA ( U.C )
» Envie de chocolat[Jordan]
» Wake up in the morning --- Damon.

Besoin irréprésible, envie incompréhensible &#9830; Damon

Besoin irréprésible, envie incompréhensible ♦ Damon