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 when you look me, what do you see ?...

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Noah J. Dawson

Noah J. Dawson


Nombre de messages : 92
Date d'inscription : 02/04/2010

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Phrase Fétiche: Partir, c'est se donner l'espoir d'un jour se retrouver...

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MessageSujet: when you look me, what do you see ?...   when you look me, what do you see ?... EmptyVen 9 Avr - 22:54

    Noah était de – très – mauvaise humeur. Aussi étrange que cela puisse paraître, il était vraiment en rogne ! Non pas que sa journée est mal commencée ou quoi ce soit… Simplement, voilà, ce soir, il n’était pas disponible, pour ainsi dire. Ce matin, lorsqu’il s’était levé, le jeune homme avait une gueule de bois tout à fait charmante, et là encore, comme remède, il s’était quasiment jeté sur la boîte d’aspirine, en prenant deux pour le prix d’un. Puis il avait été courir, pour se défouler. Il était plein d’une énergie mauvaise, qui le rendait agressif… Après plus de deux heures de course, il était rentré, et avait prit une longue douche bouillonnante, tentant vainement d’évacuer cette sensation malsaine qui l’agitait. Il en était sorti, s’était séché, et même habillé. Il avait un peu bossé sur son ordinateur portable, avait passé quelques coups de fil animés. Le soir était entre temps tombé, puisque le ténébreux blondinet s’était levé plutôt tard. Il avait donc décidé d’aller se balader, pour se vider la tête. Il avait marché pendant un moment, sans se prendre la tête, arrivant enfin un peu à respirer. Et puis c’était revenu, en pire. C’était comme si Noah avait… avait la haine, la rage, l’envie de sang. Oui, l’envie de sang, c’était ça. Noah avait envie de sang. De frapper, de sentir les os se cassaient sous ses puissants coups, de sentir le corps gémir des souffrances, de faire mal. Ce soir, Noah était plus dangereux que jamais. Une lueur sauvage flamboyait au fond de ses yeux, son regard impassible et énigmatique scrutant tout. Un sourire, un sourire mauvais, menaçant, éclairait ses traits fins et virils. Son corps svelte était tendu, dans l’attente, ses muscles bandés près à le faire bondir, à le faire cogner. Le jeune homme se passa une main dans ses cheveux en bataille, ébouriffant un peu plus son épaisse tignasse. Enfin, il put se libérer. Une bande de huit hommes, un peu plus vieux, sortit d’une boîte devant laquelle Noah passait, en s’agitant. Ils venaient de se faire jeter dehors par le videur pour bagarre. Quoi de mieux ?! Le ténébreux blondinet les fixait intensément, et ils durent le sentir. Ils se retournèrent comme un seul homme vers lui, lui gueulant des insultes.
    « Quoi, qu’est ce que t’as connard ? T’as un problème ? »
    Ca, c’était la phrase la plus gentille qu’ils lui sortirent. Noah sourit. Il se redressa de son mètre 86, tandis que les huit hommes approchaient à grand bruit. Enfin, le jeune homme se retrouva encerclé contre un mur par la bande. Il souriait toujours, d’un sourire dont il valait mieux se méfier… Un long et délicieux frisson parcourut son corps, et une violente envie le fit tressaillir.
    « Putain mais qu’est c’t’as bordel ? Qu’est c’t’as à sourire comme ça abruti ? J’vais t’le faire ravaler ton sourire ! J’vais même te faire bouffer tes dents connard !
    - Héé les mecs il a peur ! R’gardez, il tremble, il tremble ! Ohh putain trop bon, il va s’pisser d’sus ! »

    En quelques secondes, Noah avait bondi, tel un félin sur sa proie. Il s’était saisit de celui qui avait parlé, et l’avait pratiquement soulevé du sol malgré sa tête de moins. Il l’avait agité un peu brusquement, et sa voix rauque avait susurré :
    « T’as raison, je tremble… Je tremble d’envie ! »
    Puis il avait balancé le type plus loin, le projetant à terre. Ses réflexes surdéveloppés avaient prit le dessus, et le reste s’était passé comme dans un film, au ralenti. Un des type à gueuler, et tous se sont jetés sur Noah. Il les a esquivé avec facilité, en avait prit un autre, et lui avait enclenché son droit dans la mâchoire. Le type a grogné, et s’est écroulé. Deux autres se ramenaient déjà sur lui. Noah prit le temps de marquer une pause, un sourire sanguinaire aux lèvres, une étincelle meurtrière dans les yeux. Un des deux types lui attrapa les bras, tandis que l’autre lui collait un crochet. Noah reçu le coup sans broncher. Ils riaient. Le blondinet se joignit à eux. Ils s’arrêtèrent, Noah pas. Le jeune homme, en trois mouvements, se dégagea de celui qui le tenait, et lui envoya son talon dans le tibia. Il couina, sa plia en deux. Noah abattit l’arrête de sa main dans sa nuque, et l’homme s’écroula à tour, inerte. Trois à présent étaient à terre, un était près de lui, et les quatre autres étaient spectateurs silencieux. Un des quatre qui l’observait sans rien dire rejoignit celui près de lui, suivit par deux autres. Noah lui, les dévisageait, toujours souriant. En sentant le goût de sang dans sa bouche, le blondinet, s’essuya du revers de la main la bouche, et du sang dégoulinant le long de son poignet. Il se passa la langue sur les lèvres, et se jeta sur les trois devant lui. Se baissant brusquement pour éviter un coup d’un des gas, il sauta sur un autre des types, et lui assena un coup de poing dans le nez. L’homme hurla, le nez en sang.
    « Mon nez, mon nez ! Putain, l’enfoiré m’a pété mon nez bordel ! »
    Il continua de geindre en se roulant par terre, tandis que les deux autres types se saisissaient déjà de Noah. Celui-ci se releva en un bond puissant, et se retourna d’un coup. Surpris dans leurs manœuvres, l’un des deux hommes tenta de le frapper. Noah arrêta son poing dans sa course, et lui tordit violement le poigner. L’homme hurla à son tour, mêlant son cri à ceux des autres, créant une cacophonie de douleur, doux son qui raisonnait dans les oreilles de Noah. Le dernier homme rejoint celui près du blondinet. Ils étaient plus coriaces, ou était-ce parce que le jeune homme commençait à fatiguer ? Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas battu… L’un des deux lui fit une balayette, tandis que l’autre le poussait violement par terre. Noah se retrouva désarçonné. Puis par terre. Il reçu plusieurs coups de pieds dans les côtes. Un sinistre craquement retentit, et le jeune homme eut momentanément le souffle coupé. Il ferma les yeux un instant, et lorsqu’il les rouvrit, ce fut bestial, féroce. Il fit lui-même un croche patte à un des deux types, qui tomba par terre avec un bruit sourd. Noah se releva entre temps, et lui assena un violent coup sous le menton. Sans un bruit, l’homme s’immobilisa. Le dernier type fixait Noah avec un regard vide, stupide, méchant, saoul. Ils puaient tous l’alcool. Voilà pourquoi c’était allé aussi vite… Car jusqu’à présent, la scène n’avait pas duré plus de quelques minutes. L’homme se rua sur Noah avec un grognement. Noah voulut l’éviter, mais sa douleur aux côtes le ralentit. L’homme réussit à lui saisir une jambe. Il le bascula en arrière, et Noah l’entraîna avec lui en arrière. Tout deux se retrouvèrent au sol, échangeant coup pour coup. Le ténébreux blondinet prit alors le dessus, et retourna le type. A califourchon sur lui, il lui enchaîna les coups, maintenant ses bras immobiles. Il le frappa jusqu’à qu’il ne sente plus aucune résistance sous lui. Alors, doucement, essoufflé, le jeune homme se releva. Il se recula lentement. Les huit hommes étaient tous à terre. Cinq étaient inconscients, les trois autres gémissaient en pleurant : l’un avait le bas de son dos touché, l’autre s’était son nez qui était cassé, et le dernier, son poignet s’était brisé. Noah lui, s’en tirait avec la lèvre en sang, quelques côtes cassés, et quelques contusions. Il ne les avait pas cherchés, pas provoqués. Ils s’étaient eux-mêmes livrés à leur sort. Le blondinet se passant une main dans ses cheveux en bataille, celle ensanglantée, colorant du coup son épaisse tignasse ébouriffée. Le geste lui arrache un grimace, tandis qu’il reprenait doucement son souffle, que son cœur battait à nouveau à un rythme normal, que la violente pulsion qui l’avait animé plus tôt s’évacuait à la vue des ces hommes. Le regard de Noah avait retrouvé son impassibilité habituelle, malgré une lueur troublante qui demeurait, moins vive. Le jeune homme se recula encore, et avec la vue d’ensemble qu’il avait sur la scène, il aperçut juste là, une silhouette, spectatrice du massacre, du carnage, un témoin de son inconscient…
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